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Contexte

Des entreprises à la recherche de main d’œuvre : les chiffres 

Selon Arvastat (outil statistiques en Flandre) le taux de chômage en Flandre occidentale en 2016 s’élevait à 5,8%. Ce taux parmi les plus bas en Europe, était corroboré par Eurostat dans son “Labour force survey” avec 3,7 %

Selon les chiffres d’Eurostat, le taux de chômage en Flandre occidentale en 2016 se montait 3,7%, ce qui classe la Province dans le peloton de tête des pays d’Europe de l’Ouest.

Lien vers Eurostat: http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Unemployment_statistics_at_regional_level

En 2016, la Flandre occidentale comptait 5,5 demandeurs d’emploi pour 1 emploi vacant, contre 7,1 en Flandre en général. Les arrondissements de Roeselare et Tielt ressentent plus encore cette pénurie avec seulement 3,4 demandeurs d’emploi par offre .

Bien qu’un faible taux de chômage  soit un indicateur positif de la prospérité d’une société, il est également cité par les chefs d’entreprises comme un des principaux freins à leur expansion et développement : leur offres d’emploi ne trouvant pas ou difficilement preneur.

 

Cependant, les chefs d’entreprises n’ont pas toujours conscience que, de l’autre côté de la frontière (linguistique), souvent à moins de 50 km, le taux de chômage est beaucoup plus élevé et par conséquent l’offre de main d’œuvre plus abondante : selon Eurostat, le taux de chômage dans le province du Hainaut s’établissait  en 2016 à 11,8% et, dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais à 13,3%.

Un grand nombre d’entreprises de la Flandre occidentale emploient déjà du personnel transfrontalier qui parle français. Entre 2006 et 2008, le nombre de travailleurs pendulaires en Flandre occidentale est passé de 9.707 à 11.528. A partir de 2009, les mouvements France-Belgique se sont stabilisés. En 2014, le VAR estimait à11.143 le nombre de Français travaillant de l’autre côté de la frontière, dont 40 % en Flandre occidentale. Le statut fiscal avantageux conféré au travailleur frontalier jusqu’au 1er janvier 2012 expliquait en grande partie cette popularité. Toutefois, malgré les modifications de ce statut, les entreprises flamandes demeurent toujours attractives pour les travailleurs français du fait de salaires plus élevés et de l’offre d’emploi plus importante.